Dans le nouveau classement du Times Higher World University Rankings 2019, l’Université de Sfax est arrivée à la 801e place sur 1250. Celles de Monastir et de Tunis El-Manar se sont classées, ex-aequo, à la 1001e position. Difficile de faire pire…
En août dernier, l’université de Tunis El-Manar est arrivée à la 801e place dans le célèbre classement de Shanghai, tandis que celle de Sfax a été classée à la 900e.
Le rang des universités tunisiennes dans les classements mondiaux n’honore pas les Tunisiens qui ont beaucoup misé, depuis l’indépendance de leur pays en 1956, sur l’enseignement et la formation des ressources humaines.
Mais quand on voit le niveau de la majorité de nos diplômés quand ils rejoignent leur premier travail, on comprend que nos établissements scolaires et universitaires sont défaillants et que la qualité des enseignements qui y sont dispensés sont de très bas niveau.
Le problème réside surtout dans l’autosatisfaction qu’affichent la plupart de nos enseignants, qui brillent dans leur majorité par leur manque d’intérêt pour la formation permanente, la mise à niveau et la recherche. Ils produisent peu et leur contribution à la recherche internationale est quasi-nulle. Or, on les a rarement entendus faire leur autocritique ou essayer de comprendre pourquoi le système dont ils sont les piliers est si nul.
E. B. A.
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