Des coordinations régionales et locales de Nidaa Tounes ont dénoncé hier, dimanche 28 octobre 2018, la fusion de leur parti avec celui de l’Union patriotique libre (UPL), estimant que les principes de ce parti sont en contradiction avec les leurs.
Dans un communiqué publié suite à une réunion organisée à Tunis par 10 coordinations locales et régionales, ces Nidaistes, qui n’ont pas parlé nommément de Slim Riahi et de l’UPL, mais de «parties étrangères», ont fait part de leur refus de cette fusion, qu’ils ont qualifiée de «tentatives de mainmise sur Nidaa», tout en accusant leur direction de prendre des décisions sans consulter les bases, notamment celle relative à la nomination du secrétaire général (Slim Riahi).
Lors de cette réunion, les coordinations de Kasserine, Bizerte, Siliana, Ariana, Tunis 1, Tunis 2, Sousse, Kef, Ben Arous et Sfax, ont appelé à privilégier l’intérêt national, à rassembler la famille centriste moderniste et à mettre fin au gel de l’adhésion du chef du gouvernement Youssef Chahed.
Ils ont également mis en place une commission avec la mission d’œuvrer à resserrer les rangs au sein de Nidaa, au lieu de chercher des rapprochements avec des partis aux «projets différents».
Rappelons que l’UPL a annoncé la fusion avec le parti de Hafedh Caïd Essebsi, le 14 octobre courant, et que plusieurs structures et dirigeants de Nidaa ont pris leurs distances vis-à-vis de cette décision. Certains l’ont même dénoncé publiquement.
Y. N.
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