Dans un communiqué que nous reproduisons ci-dessous, l’historien et ancien doyen de la Faculté des lettres de Manouba, Habib Kazdaghli dément avoir de fonctions dans la Ligue internationale contre le racisme et l’antisémitisme (Licra) créée la semaine dernière en Tunisie.
J’ai été invité samedi 10 novembre 2018, avec d’autres universitaires tunisiens et personnalités de la société civile, par une jeune association tunisienne, pour donner une intervention sur les expériences de lutte contre le racisme et l’antisémitisme en Tunisie (1932-1957), c’est ce que j’ai fait volontiers.
Je tiens à préciser que je n’assume aucune sorte de responsabilité, ni effective ni honorifique dans le bureau de cette association, contrairement à ce qu’a affirmé le site d’une organisation étrangère, qui a, d’ailleurs, rectifié le tir dès que les responsables de l’association tunisienne, dont je ne mets pas en doute la bonne foi, leur ont signalé cela.
Je m’en tiens à ces faits et rejette avec mépris toutes les accusations et les affirmations gratuites colportées par certaines personnes connues pour leur dogmatisme et leur intolérance sur des sites et réseaux sociaux et qui, sans prendre la peine me contacter pour vérifier ces allégations, ont pollué l’espace médiatique durant le weekend en s’attaquant à ma personne ou en mettant en doute mes engagements académiques, politiques et citoyens, ce dont ont profité, avec une bassesse sans précédent, certains groupes pour tenter de régler des différends politiques avec moi et mes amis politiques.
Enfin, j’adresse mes remerciements chaleureux à tous mes concitoyens, à mes collègues et à mes étudiants. Pour les marques de sympathie et de confiance qu’ils m’ont exprimés.
Tunis, dimanche 11 novembre 2018
Habib Kazdaghli
Al Massar gèle l’adhésion de Habib Kazdaghli pour ses liens avec la Licra
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