Fadwa Barghouthi reçue par Neji Bghouri en 2016.
Neji Bghouri, président du Syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT), a été empêché par les autorités israéliennes d’accéder aujourd’hui, vendredi 16 novembre 2018, aux territoires palestiniens.
Le président du SNJT devait se rendre à Ramallah où une réunion ordinaire est organisée par la Fédération internationale des journalistes (FIJ), dont il en est membre du comité exécutif.
Le Syndicat des journalistes palestiniens (PJP) a pourtant effectué les démarches nécessaire pour lui permettre d’entrer en Palestine par la Jordanie. «On vient de m’informer que les autorités d’occupation ont refusé mon entrée», a-t-il déploré dans un post publié cet après-midi sur son compte Facebook.
Notons que la FIJ ne s’est pas encore exprimée officiellement sur ce sujet. Et ce silence exprime plus que de la gêne. Et pour cause: ne pas défendre les droits de l’un de ses membres directeurs serait assimilé à une complicité avec une autorité d’occupation et ce serait un grave précédent qui ternirait l’image de l’organisation, et notamment aux yeux des journalistes, et pas seulement arabes.
Rappelons qu’en avril dernier, le SNJT avait organisé un rassemblement de sensibilisation à la cause palestinienne et en soutien aux prisonniers dans les prisons israéliennes.
Neji Bghouri avait également soutenu, en 2016, la candidature de Marouane Bargouthi, militant et prisonnier palestinien, pour le Prix Nobel de la Paix. Il avait notamment reçu, au siège du Syndicat, à Tunis, Fadwa Barghourhi, épouse et avocate de Marouane. Ceci explique sans doute cela…
Y. N.
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