«L’histoire de la Main rouge est une fake news. Elle a été inventée par l’Etat français qui est impliqué dans l’assassinat de Farhat Hached pour éviter d’être soupçoné lui-même dans cette affaire», a déclaré Noureddine Hached, fils du leader national.
L’ancien ministre du Travail sous Bourguiba a indiqué aux médias, hier, mardi 4 décembre 2018, qu’il a enfin réussi à résoudre l’énigme du meurtre de son père, assassiné en 1952, à Radès, gouvernorat de Ben Arous. Selon les informations qu’il détient, il s’agirait des hauts responsables de l’Etat français de cette époque là.
«Antoine Pinay (ex-Président du conseil des ministres français, Ndlr), Léon Martinaud-Déplat (ancien député, Ndlr), René Pleven (ancien ministre de la Justice, Ndlr), Jean Brune (ancien ministre de la Défense, Ndlr) Maurice Schumann (ancien ministre de l’Intérieur, Ndlr) ont planifié l’assassinat de Farhat Hached. Le 15 mai 1952, soit 6 mois avant l’assassinat, ils ont comploté et décidé ensemble de commettre ce crime. Farhat Hached était devenu pour eux un ennemi à abattre», a déclaré M. Hached, ajoutant : «Ils ont fait appel à des employés des services secrets français pour assassiner Farhat Hached. Nous avons tous les noms. Ils ont attendu pendant 6 mois pour commettre ce crime, et ce après que le changement de l’administration américaine. Il n’y a pas de Main rouge! C’est un gros mensonge et une fake news!».
Noureddine Hached a, par ailleurs, révélé les noms des assassins du leader national, qui ont commis leur acte vers 7h15 du matin. Il s’agit de Sylvain, Hilt et Boyer, employés des services secrets français.
E. B. A.
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