Samir Majoul, président de l’Utica a participé à la 3e édition du Forum France-Pays arabes, organisée par la Chambre de commerce franco-arabe, en partenariat avec l’Union des chambres arabes qui s’est tenue, le jeudi 6 décembre 2018, à Paris.
Cette manifestation, qui a pour objectif de promouvoir les relations économiques entre la France et tous les pays arabes, a réuni environ 250 participants, de nombreuses délégations arabes ainsi que des PME et des grands groupes français ont participé à cet événement.
Au programme figurait 4 tables rondes sectorielles qui ont traité des thèmes sur «l’eau, énergie, développement durable et villes intelligentes»; «l’agriculture, agro-industrie, pêche», «les infrastructures»; et «les investissements: regards croisés France-Pays arabes sur les véhicules et les conditions d’investissements».
Intervenant dans le cadre de la deuxième table-ronde, M. Majoul a affirmé que le nombre et la qualité des participants au forum démontre la volonté manifeste des responsables politiques et hommes d’affaires tant en France que dans les pays arabes de travailler constamment ensemble à dynamiser cette relation privilégié qui existe entre les deux parties. Il a ajouté que le forum donnera certainement la priorité à des secteurs d’importances et d’intérêt partagé pour les deux parties notamment dans les domaines de l’eau, de l’agro-alimentaire, de l’agriculture, les énergies, les BTP et les infrastructures.
Il a ensuite souligné que la diversification et l’élargissement du champ de la coopération entre la France et les pays arabes peuvent améliorer et augmenter le volume de leurs échanges, ajoutant que pour cela les entreprises doivent choisir et sélectionner les domaines et les secteurs d’intérêts mutuellement profitables et qui constituent une priorité dans leurs programmes de développement.
M. Majoul a ensuite appelé à l’organisation d’un forum spécial pour étudier les moyens à mettre en œuvre pour un transfert de technologie et une coopération dans le secteur industriel d’autant que les pays arabes ont le potentiel humain qualifié et les ressources nécessaires pour bâtir un secteur industriel capable de fournir du travail à leur jeunesse.
Abordant la question de la sécurité alimentaire, le président de l’Utica a souligné la nécessité de mettre en avant la demande croissante des pays arabes en produits alimentaires et la nécessité de sécuriser leur approvisionnement insistant notamment sur l’importance du transfert de technologie dans ce domaine.
À propos de la coopération bilatérale tuniso-française, M. Majoul a affirmé que les atouts sont nombreux pour envisager un avenir positif entre la France et la Tunisie. Cette coopération qui n’est plus à démontrer s’étend sur plusieurs domaines: culturel, économique, social… La présence des entreprises françaises en Tunisie, le volume des échanges commerciaux entre les deux pays sont et seront toujours des axes prioritaires dans ce partenariat stratégique.
Le président de l’Utica a ajouté que depuis plusieurs décennies, la France est le premier partenaire économique de la Tunisie. En effet, plus de 1400 entreprises y sont implantées, emploient environ 140 000personnes et génèrent un stock d’investissement de près de 6.500 millions de dinars tunisiens (MDT) et les perspectives sont prometteuses.
La Tunisie qui a été le 1er pays du printemps arabe et le 1er pays à avoir réussi sa transition démocratique est aujourd’hui sur le bon chemin du progrès et de la prospérité, certes difficilement mais sûrement, a affirmé M. Majoul, mettant l’accent sur l’importance d’exploiter les nouvelles opportunités d’investissement en Tunisie, de booster la création d’entreprises et l’emploi et d’inciter les partenariats triangulaires France-pays arabes (Tunisie) pour l’accès au marché africain qui regorge d’opportunités.
La Tunisie, qui entretient des relations aussi anciennes que privilégiées avec la France, partage avec elle le désir de développer un partenariat moderne et durable et un partenariat plus dynamique et équilibré. Ce partenariat recherché aujourd’hui, a souligné M. Majoul, est un partenariat gagnant-gagnant à haute valeur ajoutée, basé sur la co-localisation ainsi que le développement des filières et les secteurs à développer dans cette approche sont multiples, les plus importants étant les IME, l’aéronautique, le numérique, l’agrobusiness, les services, l’industrie automobile les énergies et les BTP.
Le président de l’Utica a conclu son intervention en affirmant que malgré toutes les difficultés par lesquelles elle est passée et les défis qui restent à relever, la Tunisie qui a su changer l’histoire, non seulement d’un pays mais de toute une région, est capable de relever le défi de la réussite de sa transition économique et sociale après avoir réussi sa transition démocratique.
Source : communiqué.
Donnez votre avis