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La 1ère édition de «Fenêtres sur le cinéma tunisien» s’ouvre à l’Unesco

Le coup d’envoi de la 1ère édition de «Fenêtres sur le cinéma tunisien» a eu lieu hier après-midi, lundi 10 décembre 2018, au siège de l’Unesco, à Paris, avec la projection du film ‘‘Al Jaïda’’ de Salma Baccar.

Organisé par le Centre national du cinéma et de l’image (CNCI) avec la Délégation permanente de la République tunisienne auprès de l’Unesco, cet événement cinématographique se poursuivra jusqu’au 13 de ce mois. Il vise à mettre en lumière l’essor que connaît le cinéma tunisien ces dernières années.

Dans son allocution de bienvenue, Chiraz Latiri Cherif, directrice du CNCI, a souligné que les films sélectionnés pour ce rendez-vous confirme la pertinence de la politique culturelle adoptée qui a orienté les moyens et les stratégies d’investissement vers une cinématographie tunisienne libre et originale, considérée parmi les expressions artistiques les plus abouties de la Tunisie post-révolution.

«Ce soir et pendant trois jours, nous avons l’honorable mission de vous faire découvrir le cinéma de mon pays post révolution. Un cinéma qui ne cesse de nous surprendre par des images et des écritures cinématographiques, à la fois subtiles et révélatrices d’un avenir prometteur du 7e art en Tunisie. Dix films, dix regards : autant de sensibilités pour dire que la Tunisie de l’après quatorze janvier a grandement changé. C’est à travers leurs différences, leurs lignes de fracture, la diversité des points de vue que les films qui constituent le programme de l’événement ‘‘Fenêtres sur le Cinéma de Tunisie’’ doivent être appréhendés pour célébrer le septième art et s’arrimer à l’espoir», a déclaré la directrice du CNCI, devant un parterre de hauts cadres de l’Unesco, de l’Organisation internationale de la francophonie (OIF), des journalistes, artistes, acteurs, cinéastes, critiques et journalistes qui ont été conviés à cet événement.

Chiraz Latiri Cherif.

La responsable tunisienne a tenu également à remercier tous les partenaires du CNCI, à savoir Ghazi Gheraïri, ambassadeur de la Délégation permanente de la Tunisie auprès de l’Unesco, qui était à l’origine de la mise en œuvre de ce rendez-vous cinématographique, le CNC Français et l’OIF, pour le soutien qu’ils apportent au développement du cinéma en Afrique.

Audrey Azoulay, directrice générale de l’Unesco qui a félicité les organisateurs pour cette initiative, affirmant que l’organisation suit de près et attentivement la démarche entreprise par la Tunisie postrévolutionnaire, une Tunisie qui a réussi sa transition démocratique et qui continue à appuyer les droits de la femme. «Ces changements socioculturels se sont répercutés sur le cinéma tunisien et ont fait son succès», a-t-elle ajouté.

Ghazi Gheraïri a également remercié tous les partenaires tunisiens et français qui ont appuyé cette manifestation pour les efforts déployés afin de réussir cette 1ère édition.

La cérémonie d’ouverture a été également une occasion pour mettre en exergue les atouts culturels et touristiques de la Tunisie surtout qu’il y avait parmi les invités un bon nombre de diplomates, de hauts cadres de l’Unesco et de l’OIF ainsi que des artistes de divers horizons.

Audrey Azoulay.

Un film promotionnel sur la destination Tunisie aussi bien que des brochures ont été proposés en avant-goût de cet événement cinématographique qui présentera une autre image de la Tunisie à travers son cinéma et ouvrira une nouvelle fenêtre culturelle internationale sur la Tunisie qui vit aux rythmes des mutations socio-culturelles et politiques depuis le 14 janvier 2011. Des mutations qui ont marqué profondément son cinéma.

Ces fenêtres ouvertes sur le cinéma tunisien permettront à l’audience, trois jours durant, sur les écrans de l’Unesco, de l’OIF du CNC français et de la Maison de Tunisie en France, d’apprécier une sélection de films qui ont été primés à maintes reprises dans les festivals internationaux et qui défendent tant de principes fondamentaux et valeurs humanitaires tels que la dignité, la liberté et la tolérance.

Pour cette 1ère édition, le catalogue de «Fenêtres sur le cinéma tunisien» comporte ‘‘El Jaïda’’ de Selma Baccar, ‘‘A peine j’ouvre les yeux’’ de Leyla Bouzid, ‘‘Hédi, un vent de liberté’’ de Mohamed Ben Attia, ‘‘Mustapha Z’’ de Nidhal Chatta, ‘‘Fleur d’Alep’’ de Ridha Béhi, ‘‘Tunis by night’’ d’Elyès Baccar, ‘‘La belle et la meute’’ de Kaouther Ben Hania, ‘‘Benzine’’ de Sarra Abidi, ‘‘Demain dès l’aube’’ de Lotfi Achour et ‘‘Aziz Rouhou’’ de Sonia Chamkhi.

Le patrimoine culturel mondial y trouvera également sa place avec la table-ronde intitulée «Architecture, patrimoine et cinéma» et la projection du documentaire tunisien de Feriel Ben Mahmoud et Hanane Ben Mahmoud, ‘‘Ghadames, la perle du Sahara’’.

Source : cmmuniqué.

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