A cause du stress, du manque d’activité physique et d’une mauvaise hygiène alimentaire, 76% des Tunisiens présentent des facteurs pouvant déclencher des maladies cardiovasculaires.
Ce chiffre a été révélé hier, jeudi 20 décembre 2018, par l’Association tunisienne d’études et de recherches sur l’athérosclérose (Atera) après une étude réalisée sur tout le territoire national, qui a duré 2 ans et a concerné 11.300 habitants des deux sexes âgés de 25 à 75 ans.
L’association précise que 18,2% des personnes concernées par l’étude sont atteints du diabète, et que 14,9% d’entre eux ignorent tout de leur maladie. D’autres, qui souffrent du cholestérol (44%) et de la tension artérielle (50,5%), ne le savaient pas forcément avant l’étude. Ces maladies augmentent les risques cardiaques, avertissent les membres de l’association, comptant plusieurs médecins et spécialistes.
D’autre part, l’étude révèle que 70% des Tunisiens ont des problèmes de poids, dont 36% souffrant de surpoids et 32% d’obésité.
«Cela s’explique par les mauvaises habitudes alimentaires notamment la consommation abusive de matières grasses, de sucre et de sel, mais aussi par le manque d’activités physiques», déplore le président de l’association, Riadh Jemaa.
Ces maladies sont des facteurs de risques cardiovasculaires si elles ne sont pas soignées et le stress a tendance à les augmenter. Le tabagisme n’a pas été évoqué lors de cette étude, bien qu’il s’agisse d’un facteur majeur et que, dans le monde, plus d’un décès sur dix causé par une maladie cardiovasculaire est attribué à la surconsommation de tabac.
Y. N.
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