Les résultats du projet «Transposition du projet méditerranéen Gouv’airnance sur le territoire du gouvernorat de Gabès» seront présentés lors d’une conférence de presse, le 28 décembre 2018, au siège social de l’Agence nationale de protection de l’environnement (ANPE), à Tunis.
Ce projet, rappelons-le, est financé par l’Union européenne et mis en œuvre par Expertise France et l’ANPE. La conférence sera une occasion pour présenter les nouveautés du réseau de surveillance de la qualité de l’air piloté par l’ANPE, les derniers textes d’application de la loi sur la qualité de l’air promulgués le 18 mai 2018 et l’information sur l’accès des citoyens et décideurs aux informations relatives à la qualité de l’air pour l’alerte et l’aide à la prise de décision.
Elle permettra aussi de présenter les objectifs globaux et spécifiques ainsi que les activités et les composantes du projet, mais surtout la plateforme de modélisation pour l’accès des citoyens et des décideurs aux informations relatives à la qualité de l’air.
La plateforme de modélisation de la qualité de l’air en Tunisie (TunAir) est d’autant plus importante que la modélisation de la pollution atmosphérique est devenue un enjeu majeur dans le domaine de la surveillance et le contrôle de la qualité de l’air, qui apporte une information primordiale pour la gestion des pics de pollution.
Sans cette prévision, les recommandations sanitaires interviennent à contretemps et les mesures de réduction des émissions s’avèrent largement inefficaces.
En Tunisie, le développement d’une activité de modélisation de la dispersion atmosphérique a débuté depuis 2007. Et la plateforme de modélisation a été conçue pour permettre de mettre en place une structure de réponse en temps réel aux urgences environnementales et de réaliser des études dans le domaine de la pollution atmosphérique.
Le système mis en place a le pouvoir de prévoir la qualité de l’air à j+1, et de donner des cartes d’indices de qualité de l’air (IQA) sur tout le territoire national. C’est un outil d’aide à la décision, en utilisant le mode scénario, pour répondre à des études stratégiques ou des études d’impact.
Plus important, ce système est capable de suivre la pollution atmosphérique d’origine accidentelle (accident industriel ou catastrophe naturelle).
Source : communiqué.
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