En ce jour de célébration du 8e anniversaire de la «révolution» du 14 janvier 2011, Nefissa Djilani Mami, la fille de Hedi Djilani, ancien président de l’Utica, la centrale patronale, sous le règne de Ben Ali, rend hommage, dans un post facebook, à son papa «qui a sacrifié sa vie pour ce pays».
Si seulement les gens connaissaient papa et si seulement ils avaient un minimum de reconnaissance. Ni politique ni rien, juste un peu de reconnaissance pour une personne qui a sacrifié sa vie pour ce pays.
De père en fils, notre famille n’a fait que développer et créer des emplois. Et nous sommes quand même perçus comme des monstres et des «roumouz» (symbole de l’ancien régime, Ndlr), malgré toutes les preuves fournies et malgré tous les procès gagnés.
Papa est coupable parce qu’il a réussi et qu’en Tunisie, la réussite est synonyme de corruption. C’est bien triste de voir le traitement qu’on inflige à une personne qui fait travailler des milliers de gens et qui, malgré l’acharnement, continue à croire en ce peuple et en ce pays.
Il faut respecter les grands de ce pays, quelles leçons allons-nous apprendre à nos enfants avec ce comportement revanchard aveugle ?
«Rabi yehdina il kol» ! (Que Dieu éclaire notre voie !, Ndlr), ces divisions ne servent qu’aux charognards haineux dont le venin gangrène la Tunisie depuis le 14 janvier 2011.
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