Leila Chettaoui, députée du bloc de la Coalition nationale, appelle à la mise en place d’une commission parlementaire chargée d’enquêter sur les événements de la révolution du 14 janvier 2011.
«A l’occasion du 8e anniversaire de la fête de la révolution, je saisis cette occasion pour poser la problématique suivante ayant un lien avec la sécurité nationale : la période entre le 17 décembre 2010 et le 14 janvier 2011. Je fais ici allusion à l’affaire des snipers, à la disparition du gaz lacrymogène et aux parties qui auraient reçu un entraînement spécial à l’étranger pour semer le désordre, orienter l’opinion publique et infiltrer les appareils sécuritaires», lit-on dans un post Facebook que la députée a publié hier soir, dimanche 13 janvier 2019.
La parlementaire a, par ailleurs, indiqué qu’après toutes ces années, cette grave affaire est entourée d’un épais silence, et ce malgré l’instabilité régnant dans la région et l’intensification des conflits internationaux.
«J’appelle, à l’occasion du 8e anniversaire de la révolution, à mettre en place une commission regroupant des députés et des experts pour essayer de découvrir ce qui s’est passé lors de cet événement à l’intérieur des institutions de l’Etat. Le but est de préserver le pays de toute mauvaise surprise», a encore écrit Mme Chettaoui, qui agite ainsi la thèse d’une révolution tunisienne provoquée et menée, en sous-main, par des puissances étrangères. En somme, la théorie du complot appliquée à la révolution tunisienne.
E. B. A.
Bloc-notes : 14 janvier 2018 ou le ver dans le fruit Tunisie
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