«Selon les premières estimations, la grève générale de la fonction publique va coûter à l’Etat une perte de 400 millions de dinars tunisiens», a indiqué Houssine Dimassi, ancien ministre des Finances au gouvernement Jebali.
L’économiste et ancien conseiller économique de l’Union générale tunisienne du travail (UGTT) dans les années 80 et 90 a également indiqué, dans une déclaration sur Cap FM, aujourd’hui, mercredi 16 janvier 2019, que la journée de colère décrétée par la centrale syndicale pour demain, jeudi 17 janvier 2018, va toucher plusieurs secteurs économiques clés de la Tunisie, notamment les banques publiques et le transport.
«Les sociétés privées seront elles aussi grièvement affectées par cette grève générale. Même si le gouvernement et la centrale syndicale avaient réussi à trouver une solution pour éviter la journée de colère, l’augmentation salariale convenue aurait tout de même eu de graves répercussions sur l’économie nationale. Il y aurait par exemple une hausse de 10% du taux d’inflation et le dinar tunisien baisserait à nouveau face aux devises étrangères», a expliqué l’expert économique.
Rappelons qu’aucun accord n’a été conclu, aujourd’hui, entre le gouvernement et la centrale syndicale et que la grève générale aura lieu demain sur tous le territoire tunisien. C’est, en tout cas, ce qu’annoncent les dirigeants de l’UGTT.
E. B. A.
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