Le ministère de l’Education a proposé, entre autres, à la Fédération générale de l’enseignement secondaire (FGES), de doubler la prime de la rentrée scolaire ainsi que celles des examens. Mais les syndicalistes préfèrent l’escalade…
Hier, lundi 28 janvier 2019, peu avant la reprise des négociations, des dirigeants syndicalistes, accompagnés par des enseignants grévistes, ont essayé de s’introduire par la force dans le bureau de Hatem Ben Salem, ministre de l’Education. Et c’est pour cette raison que la séance de négociation n’a pas pu avoir lieu entre les représentants de la FGES et ceux du ministère pour essayer de mettre fin à la crise du secteur.
Le ministère a également fait savoir, dans un communiqué publié hier, qu’il comptait faire à la partie syndicale, lors de cette réunion, plusieurs suggestions notamment de fusionner la prime du travail périodique et celle des établissements à caractère prioritaire et de les majorer, de faire bénéficier les enseignants recrutés en 2015 d’une promotion, et ce à titre exceptionnel, d’apporter un soutien financier aux établissements scolaires en difficulté et de doubler la prime de la rentrée scolaire et celle des examens.
Trop peu pour Lassaad Yacoubi et ses camarades qui ont plus envie d’en découdre que de trouver une issue à la crise !
Après ces incidents, M. Ben Salem a indiqué aux médias qu’il compte porter plainte aujourd’hui, mardi 29 janvier, contre les enseignants membres de la FGES ayant essayé de s’introduire par la force dans son bureau, en lui lançant des menaces.
«Cela fait des années que je mène des négociations et je n’ai jamais vu une chose pareille. Je pense que des instructions ont été données pour m’attaquer personnellement. On a voulu mettre en échec cette séance de négociation», a déclaré le ministre.
E. B. A.
Crise à l’éducation : Lassaad Yacoubi annonce un nouvel échec des négociations
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