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Méthodes de paiement : ce que la Tunisie peut apprendre de l’exemple canadien


Source : Compte @interac sur Facebook. 

De nos jours, l’argent comptant n’a plus tellement la cote, car les paiements sont souvent faits en ligne ou à l’aide d’une carte bancaire. Manifestement, la Tunisie n’échappe pas à ce phénomène.

Pour accélérer la transition, le pays pourrait suivre l’exemple du Canada, lequel s’est muni d’un système qui est accepté presque partout sur son vaste territoire. Des entreprises tunisiennes ont d’ailleurs commencé à offrir des services comparables à ceux que l’on retrouve sur le sol canadien.

Interac : l’exemple canadien

Les citoyens du Canada utilisent Interac d’un océan à l’autre. Créé en 1984 en tant que système de carte de débit, Interac est maintenant intégré à tous les comptes bancaires canadiens. D’ailleurs, il y a plus de 59.000 guichets ATM qui font partie du réseau ainsi qu’environ 450.000 commerçants qui acceptent cette méthode de paiement.

Ce qu’il faut savoir, c’est qu’Interac a de nombreux avantages, dont celui de n’imposer presque aucun frais à ces utilisateurs. En effet, les particuliers paient des montants mensuels dérisoires pour pouvoir utiliser ce service, et les entreprises qui utilisent Interac ont des frais de commission bien moins importants qu’avec les cartes de crédit.

Certains secteurs comme les casinos en ligne encouragent leurs clients canadiens à déposer des montants à l’aide d’Interac, car cette méthode permet de procéder rapidement et de manière sûre. Il existe même des sites internet comme bonus.ca qui permettent de comparer les casinos qui acceptent cette méthode de paiement. Consultez ces guides et profitez des jeux de casino comme les machines à sous ou les jeux de cartes qui sont offerts sur le marché.

Les entreprises tunisiennes émergentes

La société Sobflous a conçu une plateforme de paiement en ligne plutôt pratique. En fait, elle permet à ses utilisateurs de réaliser des transactions sécurisées en magasin. Pour ce faire, ils n’ont qu’à enregistrer leurs cartes bancaires ou envoyer des dinars sur l’interface. Les Tunisiens peuvent également payer leurs factures, acheter des cartes e-Dinar et se procurer différents types de bons d’achat grâce à Sobflous. Enfin, les clients de l’entreprise ont la possibilité de recharger leur ligne téléphonique grâce à cet outil numérique.

L’application mobile Paymee, une interface accessible sur portable, facilite quant à elle les paiements sur des sites d’e-commerce. De plus, elle permet à ses utilisateurs d’effectuer des transferts de fonds. L’entreprise mise sur des bornes dispersées sur l’ensemble du territoire tunisien à partir desquelles les utilisateurs de l’application peuvent déposer de l’argent dans leur portefeuille virtuel. Qui plus est, les sites de commerce en ligne qui veulent intégrer le module Paymee peuvent le faire en une heure.

Source : Sobflous via Facebook.

La Tunisie peine à lutter contre le secteur informel. Comme il est plus difficile d’échapper au fisc lorsque les transactions sont enregistrées par voie électronique, les fournisseurs de services de paiement en ligne pourraient bien apporter une solution à ce problème majeur. En fait, si les consommateurs adoptent ces solutions électroniques, les petites entreprises devront elles aussi emboîter le pas.

En somme, la Tunisie gagnerait à favoriser l’émergence d’un fournisseur comme Interac sur son territoire. À l’instar du Canada, elle pourrait ainsi permettre à ses citoyens et à ses entreprises de réaliser des transactions plus facilement tout en assurant un contrôle plus efficace des recettes fiscales auxquelles elle a droit.

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