«Abou Iyadh n’a aucun lien ni de près ni de loin avec le mouvement Ennahdha. Les autorités policières et judiciaires savent très bien cela», a déclaré Imed Khemiri, porte-parole du parti islamiste.
Le député, qui était de passage à « Houna Shems » sur Shems FM aujourd’hui, vendredi 8 février 2019, répond aux accusations de Me Walid Slama, membre du comité de défense des martyrs Chokri Belaïd et Mohamed Brahmi, selon lesquelles Seifallah Ben Hassine, alias Abou Iyadh, le chef du groupe terroriste Ansar Charia, avait été condamné deux fois dans les années 90 pour avoir été membre d’un parti illégal, sachant que plusieurs membres d’Ennahdha avaient été condamnés, à l’époque, pour la même raison.
«Ces accusations me font vraiment rire et rien de tout cela n’est vrai. Ce comité devrait être sérieux dans le traitement de cette affaire et ne pas donner de fausses informations. Le mouvement Ennahdha suit de près le déroulement de cette affaire. Car, à la suite de l’assassinat de Chokri Belaïd, il a fait l’objet d’accusations gratuites à ce sujet de la part du Front populaire, et cela se poursuit encore aujourd’hui», a-t-il déclaré.
Notons que certains membres d’Ennahdha, notamment Sadok Chourou, s’étaient affichés avec Abou Iyadh, fondateur du groupe Ansar Al-Charia, lors des réunions organisées par ce mouvement lorsqu’il eut son autorisation en 2012, sous le gouvernement islamiste conduit par Hamadi Jebali. Les liens entre Ansar Charia et Ennahdha sont documentés: ils sont les deux faces d’une même pièce, l’islam politique.
E. B. A.
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