Hafedh Caid Essebsi/Mondher Zenaidi.
Hafedh Caïd Essebsi, directeur du comité exécutif de Nidaa Tounes, a indiqué que l’adhésion de Mondher Zenaïdi à son parti n’a pas encore été actée.
Dans une déclaration au journal en langue arabe « Al Chourouk News » publiée aujourd’hui, vendredi 22 février 2019, M. Caïd Essebsi a expliqué que l’ancien ministre de Ben Ali et ancien candidat aux élections présidentielles de 2014 ne sera pas à la tête de Nidaa Tounes et ne sera même aux premiers rangs de ce parti.
Selon lui, le parti n’accepte pas qu’un dirigeant politique impose ses conditions pour y adhérer, ajoutant, comme pour se rattraper, que Mondher Zenaidi n’est pas de ce genre.
Ces déclarations vise à démentir les informations selon lesquelles des personnalités influentes à Nidaa seraient en train de négocier avec M. Zenaidi pour lui confier les rênes du parti, perspective qui, on l’imagine, n’est pas pour plaire à Hafedh Caïd Essebsi, qui n’a pas cessé de faire le vide autour de lui. Nidaa Tounes qui a déjà perdu, en deux ans, la majorité de ses fondateurs et dirigeants, architectes de son succès électoral de 2014, n’est pas encore… assez vide au goût du fils du président de la république.
Sur un autre plan, Hafedh Caïd Essebsi a indiqué que son parti négocie actuellement avec certaines personnalités politiques pour tenter de les intégrer dans ses rangs.
Selon certains médias, Nidaa Tounes serait actuellement en train de négocier avec Mabrouk Korchid, ancien ministre des Domaines de l’Etat et des Affaires foncières, et Fadhel Abdelkafi, ancien ministre du Développement, de l’Investissement et de la Coopération internationale. Mais comme ces deux anciens ministres sont des gens sensés, on peut parier qu’ils ne commettront pas la stupidité de se mettre sur le chemin de Hafedh, et encore moins à ses côtés.
E. B. A.
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