La Chambre tuniso-espagnole de commerce et d’industrie (CTECI), âgée d’à peine deux ans, est déterminée à prendre son vol en 2019, en présentant un programme ambitieux et étoffé dans diverses activités en R&D (recherche et développement), sport et tourisme, des disciplines espagnoles de renommée mondiale.
En termes de R&D, un jumelage est en vue entre différents organismes d’enseignement supérieur de Tunisie et d’Espagne, sous le thème «Appui institutionnel pour l’amélioration du système tunisien de recherche et d’innovation». L’objectif est de profiter de l’aide de l’Union européenne, pour faciliter l’intégration de nos entreprises R&D dans l’espace européen.
Dans le cadre du développement de nos PME, la CTECI projette d’organiser une mission de partenariat d’affaires en octobre prochain en Espagne. Pour ce faire, la Chambre envisage de faciliter l’obtention de visas d’affaires pour nos entrepreneurs.
C’est aussi dans ce contexte, que nos PME pourront faire usage de la ligne de crédit de 25 millions d’euros, que le gouvernement espagnol a mis à leur disposition, le 22 février dernier. Cette ligne d’environ 87,5 millions de dinars tunisiens (MDT), porte sur des conditions préférentielles et un faible taux d’intérêt.
Pour ce qui est du sport, il s’agira de golf. En effet, la CTECI organisera en collaboration avec la Fédération tunisienne de golf (FTG), une compétition internationale, où nos filles auront à se mesurer aux Espagnoles cet été.
Au 3e volet du programme d’activités de la CTECI en 2019 et non des moindres, il s’agira du tourisme, un secteur de pointe où l’Espagne détient le 3e rang mondial en 2018. Des rencontres entre opérateurs tunisiens et espagnols auront lieu également cet été, devant leur permettre de s’inspirer du modèle espagnol et des «success stories» que ce pays a connues.
L’Espagne – ce pays très festif – a accueilli 78,4 millions de touristes entre janvier et novembre 2018 (pas moins de 4,5 millions, rien qu’en novembre). Avec plus de 68 milliards d’euros de recettes au cours de cette période, l’Espagne occupant ainsi le 2e rang mondial.
Notons que la principale lacune dans les relations tuniso-espagnoles réside dans la langue… Les tunisiens ne sont pas particulièrement hispanophones, et les Espagnols ne sont pas particulièrement francophones non plus (à part les régions frontalières comme Barcelone et le Pays Basque). L’institut Cervantès de Tunis et la Casa Araba de Madrid (entre autres institutions), devront donc mettre les bouchées doubles, pour accompagner le programme de la CTECI.
Source: CTECI (traduction de l’espagnol par Amina Mkada)
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