Intervenant aujourd’hui jeudi 2 mai 2019, dans la ‘‘Matinale’’ sur Shems FM, la directrice du Centre national du cinéma et de l’image (CNCI), Chiraz Latiri, a démenti les allégations de la présidente de l’Instance de Vérité et Dignité (IVD), Sihem Bensedrine, concernant les coûts de l’organisation des Journées cinématographiques de Carthage (JCC).
Mme Laatiri a fait savoir que le coût du festival qui s’étend sur 7 jours est de seulement 300.000 dinars tunisiens (DT), contrairement au chiffre imaginaire avancé par Mme Bensedrine, soit un million 700.000 DT. «C’est inacceptable d’avancer des chiffres sans aucune connaissance du dossier», a déclaré Chiraz Latiri.
Sihem Bensedrine cafouille souvent en matière de chiffres. En mars dernier, par exemple, le chargé du contentieux de l’Etat a démenti, catégoriquement, la présidente de l’IVD, qui avait accusé l’Etat d’avoir renoncé à récupérer une somme importante d’argent au profit du trésor public et que Belhassen Trabelsi aurait proposé 1000 MDT au titre d’indemnisation de l’Etat suite à ses crimes financiers.
Le chargé du contentieux de l’Etat a assuré qu’il n’a reçu de l’IVD aucune demande de réconciliation impliquant le beau-frère de l’ancien président Ben Ali.
En ce qui concerne la demande de réconciliation de Sakher El Materi, le chargé du contentieux de l’Etat a affirmé que le montant proposé est de 15 MDT et non pas 500 MDT comme l’a avancé Sihem Bensedrine. Celle-ci n’était pas au courant, elle qui est censée chercher «la Vérité», que le contentieux de l’Etat a refusé toute réconciliation avec Sakher El Materi en raison du faible montant proposé par rapport aux préjudices subis par l’Etat.
Pour celle qui «combat» la corruption, les dépassements enregistrés au sein de sa «propre» Instance, depuis le démarrage de son activité, sont détaillés dans le rapport d’audit de la Cour des comptes paru en mars dernier.
Mais où sont les chantres de la lutte contre la corruption? Pourquoi avalent-ils leur langue ?
Sihem Bensedrine n’a pas compris que l’IVD n’est finalement qu’un 26-26 post-14 Janvier destiné à dédommager des personnes liées pour la plupart au parti islamiste Ennahdha, celui-la même qui l’a installée et continue de la défendre au nom d’une pseudo justice traditionnelle.
Au lieu de faire la politique de la diversion, en lançant des accusations à tort et à travers, Sihem Bensedrine a intérêt à balayer devant sa porte.
H. M.
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