Toutes les 24 secondes, une personne meurt sur la route. Les accidents de la route représentent la principale cause de décès chez les enfants de 5 à 14 ans et les jeunes de 15 à 29 ans, selon le dernier rapport de l’OMS publié en 2018.
C’est ce que rappelle l’Association des ambassadeurs de la sécurité routière (ASR), dans un communiqué publié lundi 13 mai 2019, à l’occasion de la clôture de la 5e Semaine mondiale de la sécurité routière sous le slogan «Leadership et sécurité routière», en lançant une série de messages destinés aux preneurs de décision en Tunisie, les appelant à faire de la sécurité routière une priorité dans leurs programmes.
Réduire de 50% le nombre des victimes des accidents de la route
Face à ces chiffres alarmants, la communauté internationale a lancé un signal d’alerte et a décidé de prolonger la Décennie mondiale d’action pour la sécurité routière jusqu’à 2030 en insistant sur l’engagement de tous les pays à se mobiliser pour réduire de 50% le nombre de tués et blessés des accidents de la route, indique l’ASR dans son communiqué, en rappelant qu’en tant que représentante de la société civile, elle a ratifié le Pacte international et s’est engagée à «intensifier ses efforts pour collaborer avec diverses institutions gouvernementales afin de trouver des solutions permettant de mettre un terme aux saignées quotidiennes».
«Nous sommes tous responsables de la sécurité du routière, qui doit devenir notre priorité et la priorité des gouvernements dans leurs programmes futurs. Rien n’est plus précieux que La vie humaine. L’accident de la route n’est pas une fatalité, il peut être évité, cela est possible et la problématique des accidents de la route sera traitée différemment avec des normes différentes et en planifiant une stratégie claire à laquelle toutes les parties prenantes adhérent car on est tous concernés, on est tous responsables», souligne l’ASR.
«En tant qu’organisation non gouvernementale, notre rôle n’est pas d’enregistrer le nombre de victimes des accidents de la route mais de les sauver. Nous sommes tous menacés sur les routes !», conclut l’association.
I. B. (avec communiqué).
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