«Plusieurs palmiers à Tunis sont contaminés par le charançon rouge à différents stades», alerte Noureddine Nasr, chargé de la production végétale et de la protection des végétaux au bureau régional FAO-Afrique du nord.
M. Nasr a appelé hier, mercredi 15 mai, à une intervention immédiate pour lutter contre la propagation du charançon rouge, qui a ravagé, en 2018, plus de 6.000 palmiers en Tunisie, en précisant que le site de la rue de Palestine (Tunis) est à l’origine de la propagation de ce ravageur et pourrait atteindre les palmiers de l’Avenue Mohamed 5.
L’activiste estime qu’il est urgent de mettre en place un programme de prospection permettant la détection précoce des palmiers infestés et la préparation d’un plan de communication et de plaidoyer.
M. Nasr se porte volontaire pour gérer ce programme, où il serait question de former les ouvriers des municipalités, les jardiniers et autres intervenants afin qu’ils puissent détecter l’infestation à son début pour intervenir rapidement et limiter la propagation du charançon rouge.
Notons que le même constat a été fait le 7 mai courant à la cité Ennasr, au nord de Tunis.
Y. N.
Le charançon rouge tue en silence nos palmiers
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