De concert avec certaines organisations internationales, les autorités tunisiennes ont inspecté les zones frontalières avec la Libye afin d’évaluer les ressources disponibles dans la région qui pourront servir à l’accueil de réfugiés en provenance du pays voisin…
Des représentants de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et le Haut commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR) et de la direction régionale du ministère de la Santé se sont rendus, fin de la semaine dernière, à Dhéhiba et Rémada, dans le gouvernorat de Tataouine, voisin de la Libye. Cette mission avait pour objectif d’estimer les moyens dont dispose notre pays pour prendre en charge l’arrivée massive de réfugiés fuyant l’aggravation des affrontements armés dans ce pays.
Selon le site ‘‘Infomigrants.net’’, cette inspection conjointe a servi «à identifier les besoins logistiques et les stratégies d’intervention afin de servir de la meilleure manière possible les réfugiés potentiels.»
Mazen Abu Shanab, le représentant du HCR en Tunisie qui faisait partie de cette délégation, a exprimé son inquiétude au sujet de la situation en Libye et ses conséquences sur la Tunisie, insistant notamment sur le fait que les efforts de l’assistance internationale vont devoir être intensifiés, étant donné le nombre croissant de migrants libyens cherchant abri en Tunisie.
Actuellement, selon le responsable onusien, ce nombre est estimé à 300 par mois.
Marwan Chahla
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