Projeté en avant-première mondiale, le mardi 21 mai 2019, à la Quinzaine des Réalisateurs au Festival de Cannes 2019, ‘‘Tlamess’’ du jeune cinéaste tunisien Alaeddine Slim n’est pas passé inaperçu.
Il y a ‘‘Mektoub, my love’’ du cinéaste franco-tunisien Abdellatif Kechiche à la grande compétition officielle, le documentaire ‘‘Fouledh’’ de Mehdi Hemili à La Fabrique Cinéma et puis il y a ‘‘Tlamess’’ d’Alaeddine Slim à la Quinzaine des Réalisateurs.
Le cinéma tunisien est devenu ces dernières années un habitué de Cannes, et particulièrement dans cette dernière section parallèle en marge de la plus prestigieuse des manifestations cinématographiques dans le monde, puisque l’année dernière encore y figurait ‘‘Weldi’’ de Mohamed Ben Attia.
Cette année, Alaeddine Slim qui s’est fait connaitre à l’échelle mondiale avec ‘‘The last of us’’ (primé dans un nombre de festivals internationaux), revient avec un deuxième long-métrage qui s’est vite distingué parmi les 23 autres longs-métrages en compétition. En effet, les critiques et les avis positifs ne se sont pas fait attendre dans la journée d’hier (mardi 21 mai), suite à la première projection du film tunisien.
«Un film à l’imaginaire fantasque» (Libération); «Ce n’est pas tous les jours que se dévoile une proposition esthétique forte venue du monde arabe, Maghreb et Machrek confondus» (Le Monde), et un public intrigué mais séduit à la sortie de salle.
Le jeune cinéaste tunisien a encore une fois misé sur une esthétique particulière et une narration qui laisse peu de place à la parole pour mettre en évidence les images et les sons; un cinéma expérimental comme on en voit rarement.
Le film nous parle de rupture sociale et de retour aux sources à travers une intrigue construite sur les deux histoires parallèles d’un déserteur (joué par le musicien égyptien Abdullah Miniawy) et d’une jeune femme lassée de sa vie de bourgeoises (jouée par Souhir Ben Amara) qui finissent par se rencontrer.
Fawz Ben Ali
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