Déjà vainqueurs à deux reprises de la Ligue des champions (2011 et 2018), Khalil Chammam et ses coéquipiers Moez Ben Cherifia et Sameh Derbali sont partis pour un historique «jamais deux sans trois» lors de l’apothéose africaine 2019.
Demain vendredi 24 mai, chacun de ces trois piliers d l’Espérance sportive de Tunis (EST) va tenter un exploit personnel : remporter son troisième titre continental. Ce sera une exception dans un football avare en performances de haute facture. Ces trois défenseurs auront, en cas de victoire finale, le mérite d’enlever 2 titres continentaux de suite, en l’espace de 7 mois.
Les Tunisiens qui cherchent leur 4e étoile après 1994, 2011 et 2018, s’appuient sur des joueurs décisifs, à commencer par le gardien Moez Ben Cherifia (27 ans, 1m81), héros de Lubumbashi, en demi-finale retour contre le TP Mazembe, effaçant quatre occasions nettes de but et portant les siens à la huitième finale de leur histoire.
Le gardien « sang et or« , dont ce sera demain la 5e finale de Ligue des champions, a fait un retour retentissant dans les buts de son club. Largement contesté par les supporteurs, réduit au 3e rang, il a repris son poste suite à la médiocre prestation de Rami Jeridi en demi finales (aller et retour) contre Primeiro Augosto qui faillit éliminer l’EST. Il a disputé les deux manches de la finale 2018 contre Al Ahly, puis 4 matches cette saison en Ligue des champions dont un quart de finale contre Constantine et les demi-finales face aux Congolais de Mazembe.
Son duel indirect demain, vendredi, avec le portier du Wydad, Ahmed Reda Tagnaouti (22 ans, 1m92), lui aussi décisif, notamment en demi-finale retour contre Mamelodo Sundowns, ne manquera pas d’attraction. Chacun des deux finalistes tentera de marquer, tout en évitant d’encaisser le moindre but.
Khalil Chammam (4 finales disputées) et Samah Derbali (3 finales) sont les deux autres hommes d’expérience sur lesquels l’Espérance et l’entraîneur Mouine Chaabani comptent pour faire la différence. Mais ils ne sont pas les seuls les atouts de l’EST, qui mettra en jeu ses grandes qualités principalement individuelles. Les Tunisiens devront jouer leur chance à fond à Rabat.
H.M.
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