Leyla Hamrouni, députée Coalition nationale (Tahya Tounes), a démenti avoir été arrêtée en état d’ivresse sur la voie publique, et assure qu’elle saisira la justice contre ceux qui ont diffusé cette rumeur.
Dans un post publié hier soir, jeudi 23 mai 2019, Leyla Hamrouni a déploré la diffusion de cette intox : «La campagne de diffamation contre la Coalition nationale se poursuit et cette fois-ci c’est moi qui en fait les frais. Chaque jour une histoire, allant jusqu’à porter atteinte à la dignité. La justice tranchera», a-t-elle écrit.
Rappelons que, depuis mercredi soir, plusieurs pages Facebook ont diffusé cette intox. Le journal « Al-Chourouk » a publié un article affirmant qu’une députée de la «coalition gouvernementale», sans la nommer, a été arrêtée avec un homme dans une voiture (ô sacrilège!), en train de boire de l’alcool (re-sacrilège !), qui plus est en plein mois de ramadan (là, c’est carrément passible de la géhenne!).
Dans cet article, on affirme que la députée s’est fait prévaloir de son immunité parlementaire pour être libérée et que son accompagnateur a été placé en détention.
« Al-Chourouk » n’a certes pas nommé la députée en question, mais c’est comme si elle l’a fait, puisque des internautes l’ont fait à sa place sur Facebook, à moins que ces derniers aient sauté sur l’info pour en faire une rumeur et régler des comptes avec Mme Hamrouni.
Parions qu’à l’approche des élections législatives et présidentielles, les intox, les fuites de vidéos et autres coups au-dessous de la ceinture, vont s’intensifier et cibler, surtout, des candidats et des partis.
On en a déjà eu une illustration, la semaine dernière, avec la vidéo fuitée d’un autre député, Soufiene Toubal, président du bloc Nidaa, dans un cabaret en Egypte.
Y. N.
Donnez votre avis