Au moment où la société civile sfaxienne met la pression sur le gouvernement pour l’amener à fermer l’usine polluante de la Siape et à déplacer la ligne ferroviaire en dehors du centre-ville, des investisseurs sfaxiens et étrangers ont commencé à élaborer des plans, en prévision de ce projet de dépollution de la ville.
Ces investisseurs ont déjà programmé un ensemble d’unités hôtelières pour développer, dans toute la région, trois produits : le tourisme écologique dans les îles à Kerkennah, le tourisme d’affaires et médical à Sfax.
Dans de récentes déclarations aux médias, Taoufik Gouider, délégué régional du tourisme de Sfax, a révélé l’intérêt renouvelé pour l’investissement dans le tourisme alternatif dans les îles Kerkennah. Il en veut pour preuve la réouverture de l’hôtel Ferhat 4 étoiles repris par un particulier, le lancement de nouveaux projets dont certains ont obtenu des agréments tandis que d’autres sont à l’étude. Il mentionne aussi la réactualisation des études de faisabilité du projet de tourisme écologique Sidi Fingel qui prévoit, entre autres, l’aménagement d’une piste d’atterrissage pour hélicoptères et aéronefs légers.
Sfax-ville, forte d’une capacité d’hébergement disponible de 4.800 lits dont 800 non classés, de 17 cliniques et d’une cinquantaine d’hôtels en cours de réalisation pour un montant de 250 millions de dinars tunisiens (MDT), ambitionne de se spécialiser dans le tourisme d’affaires et dans le tourisme médical.
D’ici la fin de cette année 2019, quatre unités hôtelières d’une capacité de 300 lits auront vu le jour dans la captable du sud tunisien, dont une portant l’enseigne Mövenpick du groupe français Accor.
Khémaies Krimi
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