La 2e édition des Journées chorégraphiques de Carthage (Carthage Dance) démarre ce vendredi 14 juin et se poursuivra jusqu’au 20 juin 2019 dans différents espaces de Tunis. Un programme international de haut vol vient d’être annoncé.
Alors qu’il a souvent été relayé au second plan, l’art de danse connaît désormais de meilleurs jours en Tunisie avec la création des Journées chorégraphiques de Carthage en 2018, initiées par le ministère des Affaires culturelles, tout comme les Journées cinématographiques de Carthage (JCC), les Journées théâtrale de Carthage (JTC) ou les journées musicales de Carthage (JMC).
«Il y est question de sensibiliser les publics à la culture chorégraphique, de plaider à une reconnaissance institutionnelle de cet art vivant et d’officialiser la promotion publique de la danse en tant que pratique artistique à part entière», indique la directrice du festival Mariem Guellouz (chorégraphe, universitaire et chercheuse en théories de la performance artistique).
Placée sous le thème «Pas de danse sans dignité des corps», la 2e édition de Carthage Dance est plus riche, plus populaire et plus ouverte sur le monde que sa précédente. C’est une édition qui promet de faire de ce festival l’un des plus importants de la région.
Au programme 35 spectacles dont 15 tunisiens réunissant 225 participants venant de différents pays européens, américains, arabes, africains… Des performances quotidiennes à la Cité de la Culture, au 4e Art, au Rio, à El Hamra, à Dar Hussein (Médina de Tunis), ainsi que des spectacles hors les murs ouverts à tous les publics sur la place Bab Bhar.
Une série de conférences et de tables rondes se tiendront à l’Africa et au 4e Art autour de différentes thématiques : «L’Afrique et les arts : une question postcoloniale?», «Mémoire et répertoire en Danse», «Focus Palestine»…
Le festival organise également un atelier de bal antillais avec la danseuse et chorégraphe française Chantal Loïal, suite auquel elle invitera les participants à la rejoindre sur scène à la Cité de la Culture avec la compagnie Difé Kako où se mêlent danse antillaise, danse contemporaine et hip-hop.
Plusieurs hommages seront rendus tout au long de cette édition à des figures de la danse et de la scène en Tunisie comme feue Raja Ben Ammar, Ridha Amroussi, Malek Sebaï, Imen Smaouï, Sondes Belhasssen…
Fawz Ben Ali
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