Les couacs d’arbitrages survenus récemment lors des deux dernières finales de la Coupe de la CAF et de la Ligue des Champions ont contraint les responsables de l’instance africaine à la prudence.
Pour éviter de gâcher la Coupe d’Afrique des nations (CAN), la Confédération africaine de football (CAF) a fait appel à une société espagnole pour superviser l’application de la VAR (assistance vidéo à l’arbitrage), lors de ce rendez-vous capital du continent, qui sera lancé ce vendredi 21 juin 2019 en Egypte.
Le choix de la CAF s’est porté sur l’une des plus grandes entreprises au monde qui fait ses preuves lors de la Copa America qui se tient actuellement au Brésil. Et pour donner plus de crédibilité à la CAN, la CAF envisage de faire appel à des arbitres européens à partir des quarts de finale pour piloter la technologie d’assistance vidéo.
Cette saison, de nombreux matches des compétitions CAF ont été le théâtre de vives polémiques liées à l’arbitrage. Le scandale du match de Radès entre l’Espérance sportive de Tunis et le Wydad de Casablanca n’est que le dernier épisode d’une triste série qui a vu se multiplier les erreurs, que ce soit en Ligue des Champions ou en Coupe de la CAF.
En finale de la Coupe de la CAF entre le Zamalek (Egypte) et la Renaissance sportive de Berkane (Maroc), l’arbitre éthiopien Bamlak Tessema ne sanctionne pas le gardien de but égyptien, coupable d’une faute technique, d’un deuxième carton jaune, pendant la séance de tirs aux buts.
On se souvient aussi du scandale provoqué par l’arbitre algérien Mehdi Abid Charef lors de la finale aller de la Ligue des champions en sifflant un penalty inexistant pour Al Ahly dont le joueur a pourtant commis une faute flagrante sur le joueur de l’Espérance de Tunis et a déchiré ostensiblement son maillot pour induire l’arbitre en erreur… Ce dernier avait pourtant recouru au VAR… pour ne pas voir ce que tout le monde avait pourtant vu.
H. M.
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