Salma Elloumi Rekik, ancienne ministre du Tourisme, et ex-directrice du cabinet présidentiel, élue, le 28 mai dernier, présidente de Nidaa Tounes (clan Hammamet), a décidé de quitter ce parti pour fonder un nouveau projet politique, dont l’annonce officielle sera faite prochainement.
C’est ce qu’a annoncé Mme Elloumi, ce matin, lundi 24 juin 2019, sur Express FM, en précisant qu’elle a pris ses distances vis-à-vis des 2 clans Nidaa (Hammamet et Monastir) et que son nouveau projet se donnera pour mission de «rassembler la famille démocratique», le même projet devenu nébuleux dont se réclament tous les partis centristes sans jamais parvenir à le réaliser.
Ce projet politique regroupera les membres de Nidaa qui n’appartiennent à aucun des deux clans, des personnalités politiques indépendantes et d’anciens chefs de partis dits centristes et progressistes, selon ses dires.
Notons que cette annonce intervient après la confirmation officielle, par le gouvernement et selon les dispositions des lois régissant les partis politiques, que Hafedh Caïd Essebsi (clan Monastir) est le représentant légal de Nidaa Tounes, ainsi que le rejet, par ce dernier, de l’appel à l’union lancé par le clan Soufiene Toubal (Hammamet), auquel appartenait Mme Elloumi.
L’ancienne ministre du Tourisme semble avoir perdu l’espoir de ressusciter le «Nidaa historique», celui qui a remporté la présidentielle et les législatives de 2014 avant d’imploser, son objectif principal en quittant le Palais de Carthage, le 15 mai dernier; mais qui semble désormais impossible à réaliser.
Y. N.
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