Carola Rackete, capitaine du Sea-Watch, avait accosté sans autorisation, le 6 juillet 2019, dans le port italien de Lampedusa, parce que la Tunisie, tout comme la Libye, n’est pas un pays sûr pour les migrants.
L’interdiction de Matteo Salvini, ministre italien de l’Intérieur, qui continue de refuser catégoriquement d’ouvrir le port de Lampedusa, le plus proche de la Tunisie, a également été outrepassée par l’Alex, le nouveau navire humanitaire, entre autres pour la même raison.
Celui-ci a en effet refusé d’accoster en Tunisie et défié, l’interdiction de M. Salvini, en accostant, le 6 juillet, et de force, dans le port de Lampedusa. Il avait à son bord 41 migrants secourus en mer, par le Collecti Mediterranea, qui affrète le navire.
Le ministre italien avait déclaré: «Depuis hier, je dois passer du temps à gérer une autre ONG capricieuse, qui depuis la semaine dernière ne veut pas accoster en Tunisie», avait déclaré samedi le ministre de l’Intérieur italien.
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