Le gouvernement tunisien va prendre en charge 40% des dettes des familles nécessiteuses, auprès de la Société tunisienne de l’électricité et du gaz (Steg).
Cette décision a été annoncée par Taoufik Rajhi, ministre auprès du chef du gouvernement chargé des Grandes réformes, lors d’une conférence organisée par l’Institut tunisien des études stratégiques (Ites), tenue vendredi 12 juillet 2019.
M. Rajhi a, par ailleurs, insisté sur la nécessité de faire abstraction des tensions et tiraillements politiques, afin d’optimiser les chances de concrétiser ce genre de réformes. En effet, celles-ci nécessitent, selon lui, la coopération et l’engagement des différentes parties prenantes politiques et économiques, telles que le gouvernement, l’Assemblée des représentants du peuple (ARP), les organisations nationales et les partis politiques.
Le ministre a, par ailleurs, regretté le fait que certaines mesures soient «douloureuses et impopulaires». Un mal pour un bien, puisque celles-ci visent, principalement, a-t-il promis, à «développer l’économie du pays».
M. Rajhi a révélé, d’autre part, que les fonds de soutien de la Caisse générale de compensation (CGC) se situent autour de 5 milliards de dinars tunisiens par an, et que les besoins en infrastructures de la Tunisie sont de l’ordre de 10 milliards de dinars. Traduire : les fonds concédés pour financer la consommation serait mieux utilisés en étant investis dans le développement des infrastructures et améliorer les services publics.
Cherif Ben Younès
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