En visite de travail, le 17 juillet 2019, dans le village touristique d’Ain Draham (nord-ouest tunisien), le ministre du Tourisme et de l’Artisanat, René Trabelsi, a surpris les cadres locaux et régionaux en refusant net le financement d’une extension d’une modeste école touristique.
Cette école est édifiée sur le site d’une ancienne salle de sport scolaire, également utilisée en été comme un centre de colonie de vacances pour enfants.
En contrepartie, M. Trabelsi a promis d’étudier la possibilité pour son département d’acquérir ou de louer l’hôtel La Forêt (situé à 3 km du village, propriété de la Société tunisienne de banque (STB), et de le transformer en Institut supérieur maghrébin de formation hôtelière et touristique, à l’instar de l’Institut Sidi Dhrif à Sidi Bou Said, au nord de Tunis.
Il s’agit de toute évidence d’une idée géniale et pragmatique, d’autant plus que l’hôtel, abandonné depuis des années, pour incapacité de remboursement de créances bancaires, risque de tomber en ruines s’il n’est pas restauré et utilisé.
De toute évidence, cet établissement d’enseignement supérieur, une fois réalisé, ne manquera pas de valoriser le site touristique d’Ain Draham et de répondre en amont aux besoins en formation des projets d’établissements touristique à ériger au nord-ouest tunisien et même dans l’Algérie voisine qui cherche à développer son activité touristique et a besoin de l’expertise tunisienne dans ce domaine.
Il faut dire que René Trabelsi a de la suite dans les idées. Tout récemment, il s’est engagé en public à trouver, dans les meilleurs délais, une solution définitive aux hôtels fermés.
Parmi les pistes qu’il compte explorer, figure celle qui consiste à inciter les banques propriétaires d’hôtels fermés à opter pour trois solutions, soit vendre, soit louer, soit créer des filiales de gestion pour les réhabiliter.
Khémaies Krimi
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