Du Guangxi, région autonome du sud de la Chine qui borde le Viêt Nam, le Festival international de Carthage a accueilli le ballet chinois qui a animé, et de quelle manière, la soirée du 5 août 2019.
Le public était nombreux, des parents ont amené leurs enfants pour leur faire découvrir une minime facette de la culture chinoise, diverse et éclectique, et toujours fascinante de créativité, d’énergie et de beauté.
La soirée, qui s’est déroulée en présence de Mohamed Zinelabidine, ministre des Affaires culturelles, et plusieurs autres responsables politiques, a été ouverte par une présentation générale du spectacle, une fresque regroupant plus d’une dizaine de tableaux avec des intermèdes de numéros de cirque et de performances acrobatiques.
Des beautés énergiques et flamboyantes
Elégance, grâce, finesse, couleurs flamboyantes et raffinement, tout était rassemblé pour donner un aperçu sur une partie d’une terre si éloignée de nous mais qui fascine tout un chacun.
Inspirés du patrimoine de leur région le Guangxi Zhuang, les danseuses et danseurs ont exécuté des figures et des chorégraphies qui racontent la vie quotidienne d’une région connue pour ses rivières, ses grottes et ses formations montagneuses surélevées. L’eau en est l’élément central qu’on retrouve dans la musique présentée, les costumes endossés par les danseuses et danseurs, et les mouvements gracieux et fluides qu’ils exécutent en parfaite harmonie du corps et de l’esprit qui le commande.
Le bambou et les roseaux sont aussi présents dans les tableaux présentés, source de vie et matériau de base pour plus d’une activité artisanale.
Les arts splendides d’un peuple à l’histoire millénaire
La danse du feu, la danse des tambours, du lac, des chasseurs, des roses et des lotus, des éventails, des combats et des duels…, les danseurs du ballet chinois ont offert une exécution parfaite, les gestes et les mouvements sont harmonieux, les pas sont dynamiques et synchronisés, un large sourire dessiné sur chaque visage, et leur énergie joviale se diffusait dans le public.
Comme une forme d’intermède entre les tableaux, le ballet de région Guangxi Zhuang, a aussi tenu a offrir un autre savoir faire qui est du domaine de des arts du cirque : entre prestidigitation et jonglerie, le public était sous la charme.
La multitude des couleurs et des costumes, raconte une histoire millénaire, raconte un peuple dont la diversité et la richesse est sans limite, la Chine, ce pays aussi grand qu’un continent regorge de beauté, d’histoire et de sonorités et c’est une part de ce rêve qui nous a été offerte lundi soir à Carthage. Une soirée inoubliable de par sa générosité et sa grande qualité artistique.
Source : communiqué.
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