Kais Ben Halima, président et candidat du parti Hezb El Warka, œuvrant notamment pour la légalisation du cannabis, n’a pas obtenu suffisamment de parrainages citoyens : il en avait bien 10.000, mais la moitié sous format électronique: il lui manquait 5.000 signatures sur papier pour pouvoir déposer son dossier.
Le candidat du parti El-Warka (ou parti du Papier, en référence au papier à rouler) a précisé hier, vendredi 9 août 2019, dans un post Facebook, que l’Instance supérieure indépendante pour les élections (Isie) a refusé les parrainages électroniques.
«Malheureusement, malgré tous les efforts de nos militants, nous ne sommes pas parvenus à mettre sur papier tous les parrainages électroniques. Ce n’est pas de notre faute si, aujourd’hui, l’Etat ne pense pas à ceux qui habitent loin, notamment à l’étranger et qui ne peuvent pas se déplacer pour signer un papier», a-t-il déploré, tout en remerciant toutes les personnes qui lui ont accordé leur parrainage et qui ont exprimé leur solidarité avec le projet du parti.
«Aujourd’hui, nous ne gagnons pas les élections mais nous avons gagné l’amour des gens et surtout leur confiance… Un poste en politique n’est pas une finalité en soi mais un moyen pour changer les choses… et la lutte continue !» a ajouté Kais Ben Halima.
On notera que le parti de M. Ben Halima se bat pour faire légaliser le cannabis en Tunisie, en réglementant sa production et sa distribution , pour la consommation personnelle et thérapeutique.
La consommation des stupéfiants est interdite par la Loi 52 (18 mai 92) du code pénal tunisien, qui stipule l’emprisonnement de 1 à 5 ans et d’une amende de 1.000 à 5.000 dinars.
Y. N.
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