RFI Afrique a publié, le 15 août 2019, un article sur une polémique qui a opposé récemment l’Egypte et la Tunisie, au sujet des droits de la femme en matière d’héritage ou de mariage. Extraits.
(…) La polémique s’est située plus précisément entre la Grande Mosquée d’Al-Azhar, une des plus hautes autorités de l’islam sunnite, et le défunt président tunisien Béji Caïd Essebsi (lequel avait proposé, peu de temps avant sa mort, un projet de loi pour instaurer l’égalité dans l’héritage entre l’homme et la femme, projet bloqué à l’Assemblée par les députés du parti islamiste Ennahdha, Ndlr)
(…) Actuellement et conformément à la législation islamique en cours dans le monde arabo-musulman la fille n’hérite que la moitié de la part de son frère en cas de décès des parents (…).
La préoccupation d’Al-Azhar est due au fait qu’en Egypte, mais aussi dans d’autres pays arabes, de plus en plus de femmes commencent à réclamer l’égalité dans l’héritage.
Source: RFI Afrique
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