La Tunisie figure parmi les destinations les plus sollicitées par les étudiants africains subsahariens, en plus de l’Afrique du Sud, le Ghana et le Maroc. Or, ces pays n’ont pas ratifié la convention d’Addis-Abeba et gardent le monopole des destinations des mobilités intra-zones.
La convention d’Addis-Abeba porte sur la reconnaissance des études, certificats, diplômes, grades et autres qualifications universitaires de l’enseignement supérieur dans les Etats africains.
Les pays qui l’ont ratifié l’accord à ce jour sont le Togo, la Gambie, le Congo, Djibouti, Maurice, le Sénégal et la Mauritanie. Plusieurs pays, réticents à la signature de cet accord, évoquent la crainte d’être submergés par les étudiants et les universitaires étrangers, à la recherche d’un emploi.
A. M. (avec Agence Ecofin).
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