Le troisième Forum Huawei pour l’Innovation en Afrique du Nord, tenu à Tunis lundi 24 septembre 2019 a réitéré la détermination des pays arabes et africains participants ainsi que des organisations spécialisées et des professionnels du secteur des TICs à renforcer l’infrastructure technologique et accélérer l’avancée de l’économie numérique.
Plus de 350 participants, dont des ministres arabes et africains, des représentants de la Ligue des Etats arabes et l’Union africaine, qui ont pris part aux travaux, ont pu confronter leurs expériences et exprimer leurs attentes afin que ce puissant levier des technologiques puisse contribuer utilement à la croissance économique et au progrès social.
Rendre ces technologies avancées à la portée du plus grand nombre
C’est ainsi que Mark Xue, Global vice-président à Huawei, a déclaré : «Notre mission est de favoriser l’émergence d’un univers plus intelligent et de rendre ces technologies avancées à la portée du plus grand nombre possible des habitants de la planète, en facilitant leur connexion à l’internet et l’accès à ses bénéfices.»
«Nous nous y employons intensivement, a affirmé de son côté, Anouar Maarouf, ministre des Technologies de l’information et de l’Economie numérique, dans le cadre de notre stratégie La Tunisie digitale 2025 avec comme défi la consolidation de l’infrastructure appropriée, l’ancrage d’un écosystème propice, la formation des compétences et l’encouragement des talents et initiatives.»
«Dans cette démarche, a ajouté le ministre, la coopération avec Huawei à divers niveaux est très utile. Nous avons besoin d’augmenter la vitesse jusqu’à 50 M. Toutes les études sur le terrain en démontrent la faisabilité et nous pouvons y migrer dans les six mois à venir, puis monter à 100 M.»
De son côté, Aurélie A. Soule Zoumarou, ministre de l’Économie numérique et de la Communication du Bénin, a indiqué que «le grand défi qui se pose aujourd’hui particulièrement aux pays africains est celui de la couverture en infrastructure de communication des zones rurales, notamment celles éloignées et enclavées, le déploiement de l’internet et la facilitation des connexions. Ces zones sont spatialement et démographiquement importantes, a-t-elle souligné, pouvant représenter de 40% à 70% dans de nombreux pays. C’est ce défi que Huawei est en mesure de contribuer à sa levée pour consolider le développement du continent africain».
Assurer une totale connectivité des pays arabes et africains
Sur ce même élan, le secrétaire général de l’Organisation arabe des technologies de l’information et de la communication (AICTO), Mohamed Ben Amor, a rappelé l’importance du Livre blanc signé ce lundi, intitulé «Talents arabes numériques et main-d’œuvre pour la quatrième révolution industrielle.»
La vision d’AICTO est de mettre en place un dialogue avec et entre les jeunes arabes qui sont aujourd’hui plus de 100 millions et ont entre 15 et 29 ans, et écoute à leurs visions de l’avenir, des espoirs et des ambitions et les accompagner dans la réalisation et la mise à l’essai de projets novateurs dans le domaine des TIC ou utilisant les TIC comme un outil d’autonomisation.
En outre, et pour consolider cette vision, l’AICTO a restructuré l’activité de formation en lançant le AICTO Technology Academy (ATAC) pour assurer une formation certifiée conforme aux normes internationales.
M. Ben Amor a souligné à la fin que cette coopération est en vue de participer à assurer une totale connectivité des pays arabes et africains et de favoriser toutes les opportunités à développer l’économie numérique et l’infrastructure des TICs en Afrique et dans le monde arabe.
Les débats ont notamment porté sur la coopération en vue d’assurer une totale connectivité des pays arabes et africains, de favoriser toutes les opportunités à même de développer l’économie numérique et l’infrastructure des TICs en Afrique et dans le monde arabe, en convergence et synergie mutuellement bénéfiques.
Deux événements majeurs ont marqué le Forum Huawei de l’Innovation en Afrique du Nord, lors de sa troisième session tenue à Tunis lundi dernier. D’abord, l’exposition de nouvelles solutions développées. C’est ainsi que le fameux Mate 20 X 5Ga été révélé pour la première fois en Afrique tout comme le Gentle Monster Eyewear, en première sortie en Tunisie, ou encore les Huawei Freebuds Lite, le Huawei Mini Speaker et la Huawei Watch GT.
Le second événement est la signature d’un mémorandum d’accord entre le ministère de l’Education en Tunisie et Huawei dans les domaines de la recherche, de la documentation et des connaissances. Les deux parties ont exprimé leur volonté de coopérer ensemble en vue d’entreprendre des études pertinentes y afférentes et d’engager leur mise en œuvre. Pour chaque programme convenu, un comité de pilotage sera institué et dûment habilité à conduire la réalisation des projets inscrits. Aussi les deux parties encourageront l’établissement de partenariats scientifiques et technologiques entre les centres et les unités relevant de leurs compétences et faciliteront leurs échanges notamment à la faveur d’organisation de manifestations conjointes, de visites d’études et de programme d’échanges.
Le mémorandum d’accord a été signé du côté tunisien par Wala Turki, directrice générale du Centre national des technologies en éducation (CNTE) et au nom de Huawei, par Spark Zhang, directeur général de Huawei Tunisie.
L’école tunisienne à l’heure de la révolution numérique
À cette occasion, le ministre de l’Éducation, Hatem Ben Salem a déclaré à cette occasion : «Cette année, nous avons fait en sorte que tous les élèves de la Tunisie, où qu’ils soient sur l’ensemble du territoire, que tous ces 2.174.000 élèves puissent être inscrits à distance. Plus de 2.090.000 l’ont été dans les meilleures conditions et que nous continuer à améliorer ces services à l’avenir. Aujourd’hui, nous sommes en train de réfléchir avec Huawei sur des secteurs essentiels pour l’avenir de l’humanité, comme l’intelligence artificielle. Notre but est de les intégrer aux programmes de nos élèves, d’abord au primaire, puis au secondaire. Voilà notre démarche, ce que nous sommes en train de faire pour que l’élève tunisien, à travers l’école tunisienne, entre dans le 21e siècle par la grande porte, c’est-à-dire par la porte de la révolution numérique.»
Source : Communiqué.
Donnez votre avis