Après la libération hier, dimanche, 29 septembre 2019, d’une Tunisienne Moufida Z., séquestrée par ses employeurs saoudiens, en Arabie Saoudite, la société civile appelle à la libération de sa concitoyenne Houda F., qui a lancé, elle aussi, un appel de détresse via les réseaux sociaux.
L’Association internationale de défense des droits de l’Homme et des médias (AIDDHM) appelle les autorités à faire libérer Houda, séquestrée à Djeddah par ses employeurs saoudiens, qui lui ont confisqué son passeport et qui la violentent, selon son témoignage.
Ridha Kouirda, président de l’AIDDHM, a assuré être en contact avec la Tunisienne, qui lui a indiqué avoir rejoint l’Arabie Saoudite par le biais d’une femme vivant en Tunisie.
C’était aussi le cas de Moufida, qui s’est retrouvée séquestrée, privée d’eau et de nourriture, chez la Saoudienne qui l’employait. «Elle la violentait et la faisait vivre comme une esclave», déplore M. Kouirda, en assurant avoir reçu un autre appel de détresse d’un jeune tunisien, qui se plaint des mêmes maltraitances.
«Comme pour Moufida, nous avons alerté le ministère tunisien des Affaires étrangères pour que Houda puisse récupérer ses papiers et rentrer au bercail et nous œuvrons à faire libérer nos compatriotes qui vivent dans des conditions inhumaines. C’est une catastrophe», a-t-il lancé, dans une déclaration aux médias, tout en mettant en garde les Tunisiens qui se rendent en Arabie Saoudite, via des intermédiaires particuliers.
Y. N.
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