Dubaï a créé une «Ville commerciale virtuelle» où des sociétés peuvent s’installer virtuellement. Parmi les pays éligibles, la Tunisie.
Dubaï abrite plus de 3 millions de personnes de 200 nationalités, et veut maintenant accueillir le monde virtuellement dans une ville futuriste, la Dubaï Virtual Commercial City (DVCC), ou ville commerciale virtuelle de Dubaï.
DVCC soumet l’enregistrement des entreprises virtuelles (EV) à autorisation préliminaire, la licence commerciale virtuelle (LCV). Une fois agréées, les EV auront accès à une plateforme de commerce électronique réglementée – DubaiStore.com – et à un accès facilité aux services bancaires.
La LCV permet de faible coûts et charges administratives pour démarrer et développer l’entreprise virtuelle. Elle ouvre la voie de l’accès en ligne à la EV; l’accès aux opportunités d’affaires à Dubaï; l’accès à de nouveaux clients, marchés et opportunités d’investissement; et l’inscription dans l’annuaire des entreprises virtuelles.
La DVCC n’admet que 3 secteurs d’activité uniquement : l’impression et la publicité; la programmation informatique, le conseil et les activités connexes; et le design.
DVCC cible également des pays autorisés à s’y installer virtuellement, à travers des entreprises virtuelles des secteurs cités ci-dessus: la Tunisie et le Maroc sont les 2 seuls pays d’Afrique du Nord à y être admis. Parmi les 6 pays subsahariens éligibles, figurent le Sénégal, le Ghana, le Cameroun, le Nigéria, le Kenya et l’Afrique du Sud.
Parmi les conditions requises par la DVCC pour être éligible, les personnes qui ne résident pas aux Émirats arabes unis (EAU) et les propriétaires de EV qui doivent être des ressortissants ou des résidents fiscaux, des pays éligibles.
Cependant, créer une EV à Dubaï ne garantit pas automatiquement l’accès physique aux EAU, que ce soit sous forme de visa d’affaires, de visiteur ou de résident, à l’un des partenaires, directeurs ou employés de la société.
Toutefois, les autorités de Dubaï préparent actuellement un processus de visa simplifié pour les titulaires d’une Licence d’entreprise virtuelle. Cela ne garantit pas automatiquement, non plus, l’ouverture d’un compte bancaire professionnel aux EAU.
Par ailleurs, l’enregistrement fiscal aux EAU est requis si le chiffre d’affaires de la EV créée au sein des Emirats dépasse $ 100.000 (311.000 DT) par an.
Notons que la taxe sur la valeur ajoutée (TVA) aux EAU est de 5%, et qu’il n’y a pas d’impôt sur le revenu des entités non financières.
Amina Mkada
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