L’Assemblée des représentants du peuple (ARP) a annoncé aujourd’hui, lundi 21 octobre 2019, l’ouverture d’une enquête sur l’affaire d’escroquerie et de corruption, dont est soupçonné un de ses agents, ayant bénéficié, après la révolution, de l’amnistie générale de mars 2011.
L’affaire a été révélée, vendredi dernier, lors du dernier épisode de l’émission « Les 4 vérités » diffusée sur El-Hiwar Ettounsi et, selon les témoins, cet agent de 48 ans, un père de famille originaire de Jedaida (Manouba), se présente comme conseiller au parlement et propose des postes dans le secteur public à des sans emplois, contre une somme d’argent.
Selon cette enquête menée par les journalistes, des dizaines de Tunisiens auraient été ainsi arnaqués par l’agent, qui dit avoir des connaissances au plus haut niveau de l’Etat et, qui après avoir empoché l’argent de ses victimes, disparaît…
Les victimes disent que l’agent leur demande au début une moyenne 2.000 dinars tunisiens (DT) et les rappelle plus tard pour demander une autre somme, arguant que ses contacts ont exigé plus d’argent.
En réaction, le bureau de l’ARP a publié un communiqué, aujourd’hui, pour annoncer l’ouverture de l’enquête, en soulignant que «tous les agents sont soumis aux exigences du statut général des fonctionnaires de l’Etat, des collectivités locales et des institutions publiques et ne sont donc pas à l’abri de poursuites judiciaires».
Y. N.
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