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La démission des 9 médecins du service d’urgence de l’hôpital du Kef est illégale, selon la direction régionale de la santé

Tarek Rajhi, directeur régional de la Santé au Kef, a assuré que la démission collective des 9 médecins du service d’urgence de l’hôpital régional est illégale. Il estime, toutefois, que les conditions dans ce service sont difficiles et que le nombre de médecins qui y exercent est insuffisant.

Le staff médical du service d’urgence a dépose hier, dimanche 20 octobre 2019, une démission collective, en dénonçant la détérioration des conditions du travail, notamment le manque de matériel, de sécurité et de personnel.

«Les urgentistes sont obligés de multiplier les séances de permanence pour pallier le manque d’au moins 6 médecins, qui ont démissionné ces dernières années. Ils ont quitté le secteur public en Tunisie pour aller travailler à l’étranger», précise un des démissionnaires, Dr Fethi Najlaoui, dans une déclaration, aujourd’hui, à l’Agence Tap.

De son côté, Tarek Rajhi a assuré que cette démission collective n’est pas légale. Il a déclaré à l’agence Tap, que l’hôpital régional du Kef ne fait malheureusement pas exception et que les conditions d’exercice y sont difficiles comme dans les autres établissements de la santé publique dans les régions intérieures.

«Le nombre de médecins qui exercent dans ce département demeure insuffisant pour assurer un meilleur service aux patients. Cela est essentiellement dû au refus des nouveaux diplômés de travailler dans les régions intérieures», a-t-il insisté, en assurant qu’une réunion sera organisée pour trouver des solutions.

Y. N.

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