Les fortes pluies tombées dans la nuit du dimanche 27 au lundi 28 octobre 2019 ont causé des inondations un peu partout dans le Grand-Tunis (Tunis, Ben Arous, Ariana, Manouba), avec d’immenses embouteillages bouchant les grandes artères.
Heureusement que les écoles et les lycées sont fermées pour cause de vacances, car la situation aurait été encore plus chaotique ce matin, avec les routes coupées, les eaux inondant des quartiers entiers, les embouteillages bloquant la circulation, les moyens de transport public à l’arrêt.
Le spectacle est désolant et beaucoup de fonctionnaires et de travailleurs n’ont pas pu rejoindre ce matin leurs bureaux et leurs lieux de travail. Encore un coup dur pour une économie chancelante…
La police de la circulation, les services de voiries, de la protection civile et de secours sont à pied d’oeuvre mais la situation continue d’être compliquée, en attendant l’écoulement des eaux encombrant les routes. Alors que la pluie continue de tomber, quoi qu’elle a baissé d’intensité.
La vétusté des infrastructures et des réseaux publics et les changements climatiques, qui semblent s’accélérer au fil des ans, laissent présager une répétition de ces épisodes de catastrophes naturelles dont on doit apprendre à calculer et à prévoir les coûts économiques.
I. B.
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