L’école supérieure des communications de Tunis (Sup’Com) organise, le 6 novembre 2019, dans ses locaux au pôle technologique El Gazela, à l’Ariana, la 20e édition de son forum sous le thème : «Fintech : a disruptive innovation», qui aborde la thématique de la technologie financière et discute des procédures technologiques faisant repenser les services financiers et bancaires.
Le forum cherche à préparer les étudiants à la vie professionnelle et à prendre conscience collectivement des enjeux auxquels la Fintech est confrontée.
Pour ce faire, plusieurs prestigieuses entreprises seront présentes pour partager leurs expertises et enrichir les connaissances des étudiants dans ce domaine. Des démonstrations et des séminaires techniques, animés par des experts réputés de la Fintech, agrémenteront le forum qui sera marqué par la présence du ministre des Technologies de la communication et de l’Economie numérique, Anouar Maarouf, et du gouverneur de la Banque centrale de Tunisie, (BCT), Marouane El Abassi.
La technologie au services des finances
«FinTech», terme provenant de la contraction de «finance» et «technologie», désigne le secteur d’activités au sein duquel les entreprises utilisent les nouvelles technologies d’information et de communication afin de proposer aux utilisateurs des services financiers moins coûteux et plus efficaces.
Alliant innovation, flexibilité, simplicité et efficacité, les entreprises Fintechs bousculent les leaders du marché en place. Le marché bancaire est particulièrement propice au développement des Fintechs, tout comme le secteur de l’assurance.
Les services financiers proposés par les Fintech visent aussi bien les relations B2B, c’est-à-dire entre professionnels, que les relations B2C, c’est-à-dire du professionnel au consommateur.
Nous assistons, aujourd’hui, à d’incessantes innovations technologiques. L’internet et les smartphones, ainsi que les technologies exponentielles telles que la blockchain et l’intelligence artificielle, restructurent des industries toutes entières.
La finance, dans sa version actuelle en Tunisie, n’est pas parfaitement en harmonie avec l’évolution des TICs. Ainsi, une finance alternative, apte à fournir des services rapides, moins coûteux et spécialisés, est fondamentale.
Confiance numérique et cyber-sécurité
L’élaboration d’une stratégie de cyber-sécurité, la protection des infrastructures et systèmes numériques et la prévention de la cybercriminalité sont aujourd’hui des exigences de premier ordre. Aussi l’industrie de la Fintech tente-t-elle de proposer des services innovants en cherchant à garantir aux utilisateurs une sécurité accrue et une meilleure efficacité.
Les Fintechs se révèlent être à la fois une alternative et un complément aux services connus.
Source : communiqué.
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