Le Parti destourien libre (PDL) a décidé, hier soir, 12 novembre 2019, à la veille de la séance inaugurale des travaux de la nouvelle législature (2019 – 2024), dont le coup d’envoi a été donné ce matin, de présenter sa propre candidate pour la présidence de l’Assemblée des représentants du peuple (ARP), à savoir la présidente du parti, Abir Moussi.
Abir Moussi va donc concurrencer, lors de l’élection qui aura lieu dans les heures qui viennent, Rached Ghannouchi (Ennahdha), Ridha Charfeddine (Qalb Tounes) et Ghazi Chaouachi (Attayar), dont les candidatures ont été annoncées, depuis quelques jours, par leurs partis respectifs.
Rappelons qu’avec 17 sièges, le PDL a occupé la 5e position aux législatives de 2019, derrière Ennahdha (52 sièges), Qalb Tounes (38), Attayar (22) et Al Karama (21).
Loin de déranger Rached Ghannouchi ou de contrarier ses calculs, cette candidature de dernière minute de Abir Moussi, censée rivaliser avec le président d’Ennahdha ou lui barrer la route, va sans doute le combler de joie, car elle va plutôt l’avantager en concurrençant ses deux autres adversaires, candidats d’Attayar et de Qalb Tounes.
Ils sont incorrigibles ces présumés modernistes hostiles à l’islam politique : ils adorent se présenter en rangs dispersés. Et éparpiller ainsi les voix qui leur sont destinées.
C. B. Y.
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