Hédi Zaiem a annoncé aujourd’hui, lundi 25 novembre 2019, qu’il a mis fin à sa collaboration avec Mosaïque FM, suite à la suspension, samedi dernier, de son émission «Noujoum», où un imposteur a accédé au studio de la radio, pour donner un faux témoignage dans l’affaire de meurtre d’Adam Boulifa.
Pour l’animateur, qui collabore avec la radio depuis 2004, la direction de Mosaïque FM s’est précipitée en annonçant la suspension de l’émission qu’il anime.
«Une décision hâtive, qui a été prise, sans même entendre l’équipe ni l’interroger», a-t-il déploré dans un post Facebook, publié ce soir, où il précise avoir remis, le jour même de l’incident, sa lettre de démission mettant fin à cette collaboration qui a duré 15 ans.
Rappelons qu’un individu prénommé Motaz s’est introduit au studio de l’émission «Noujoum» alors que Hedi Zaiem interviewait la chroniqueuse Meriem Debbagh.
Il a prétendu s’appeler Motaz Boulifa et être un proche du défunt Adam . Son intervention s’est résumé à blanchir Meriem Debbagh, que certaines parties accusent d’avoir provoqué l’incident ayant causé la mort d’Adam Boulifa, dans la nuit du 16 au 17 novembre au bar-restaurant Le Madison.
C’est Wissem Boulifa, le papa d’Adam, qui a alerté la radio de la supercherie en ajoutant que ce même individu avait passé 3 jours chez lui après le meurtre de son fils, en prétendant être un journaliste chargé de mener une enquête pour le compte de Hamza Belloumi, animateur de l’émission «Les 4 vérités», sur El Hiwar Ettounsi.
Incident, que la direction de Mosaïque FM a qualifié de grave et dangereux tout en annonçant la suspension de «Noujoum» et l’ouverture d’une enquête interne afin de comprendre comment l’usurpateur a-t-il pu accéder à ses locaux, sans même présenter sa carte d’identité, comme l’exige la procédure.
On notera que l’équipe de « Noujoum » a appelé la police après l’alerte de Wissem Boulifa et l’usurpateur a été arrêté et placé en détention.
Quant à l’enquête sur le meurtre d’Adam, elle se poursuit alors que 7 personnes, dont le gérant du Madison, sont en détention, en attendant les résultats de l’autopsie ordonnée par la justice.
Y. N.
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