L’Observatoire national de sécurité routière (ONSR) a publié, aujourd’hui, mardi, 3 décembre 2019, les statistiques relatives aux accidents de la route qui ont été enregistrés en 2019. Un sujet qui a fait particulièrement couler de l’encre cette année, notamment du fait de des drames de Amdoun et de Sidi Bouzid.
Le quotidien routier des Tunisiens est, de façon générale, pétri de ce genre de tragédies routières à répétition, qui ne cessent d’endeuiller le pays et de tirer la sonnette d’alarme quant à l’insuffisance de sécurité sur les routes tunisiennes. Et ce ne sont pas les causes qui manquent (infrastructures des routes, état des véhicules, imprudence des conducteurs et des piétons, etc.).
Pourtant, selon les chiffres de l’ONSR, il y a eu une baisse du nombre total des accidents de la route de 7,38% par rapport à 2018.
Pas moins de 5082 accidents ont, néanmoins, été enregistrés en 2019, ayant entraîné la mort de 1032 personnes, contre 1105 en 2018 (-6,61%).
Les accidents routiers continuent de diminuer donc, en Tunisie, puisque l’écart est encore plus prononcé par rapport à 2017. Une année qui a connu 6551 accidents et 1257 décès. Il y a eu donc des baisses respectives de 22,42% et 17,9%.
Tunis est, d’autre part, le gouvernorat qui a enregistré le plus d’accidents, cette année (1067), ce qui représente 21% du nombre total, suivi de Ben Arous (509), Kasserine et Nabeul (335) et Mahdia (293).
Le gouvernorat de Tunis a aussi logiquement connu le taux de mortalité le plus élevé parmi les 24 gouvernorats du pays, mais cette statistique a été nettement moins faible que la première (10,66%), ce qui signifie que la capitale se distingue surtout par ses « petits » accidents.
C. B. Y.
Donnez votre avis