Désormais, en Tunisie, les dealers traitent avec leurs clients à tous les coins de rues, et au vu et au su de tout le monde. La progression du phénomène de la consommation et de l’addiction aux drogues est devenu inquiétant. Selon Hatem Ben Salem, nos écoles, lycées et universités sont envahis… Et des solutions sont envisagées.
D’après les données alarmantes dont dispose le ministre de l’Education, et de l’Enseignement supérieur par intérim, 9% des élèves tunisiens consomment des drogues et «77% de ceux de nos concitoyens qui sont consommateurs de drogues sont âgés de 16 à 18 ans.» Appelons cela la fleur de l’âge…
Ces révélations du ministre ont été faites hier, mercredi 18 décembre 2019, lors d’une conférence de presse sur le thème de «L’impact des drogues et de l’addiction aux drogues sur la famille et la sécurité nationale.»
Outre la collaboration de son département avec le ministère de l’Intérieur dans le combat que mènent les autorités tunisiennes contre la propagation de ce phénomène, notamment via la chasse aux dealers dans le voisinage des établissements scolaires, M. Ben Salem suggère aussi la solution pédagogique: par exemple, celle qui consisterait à expliquer, sans complexe, aux élèves les risques que représente la consommation des drogues.
Ainsi, de la même manière que l’on traitera de l’éducation sexuelle dans nos écoles, collèges et lycées, la voie à explorer dans la lutte contre la drogue serait d’introduire le sujet dans les enseignements prodigués aux élèves tunisiens, afin que ces derniers soient bien informés des conséquences de l’addiction, notamment sur la santé.
M. Ch.
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