Le dossier Yassine Chamakhi traîne depuis des semaines et se complique. Le temps presse car l’attaquant du Club africain (CA) sera libre en juin 2020. Et il peut choisir sa prochaine destination, dès ce mercato d’hiver.
Les pourparlers longs et difficiles entre le CA et Chammakhi avaient abouti à un accord verbal la semaine dernière, mais l’ex-joueur de l’Avenir sportif de Soliman (ASS) et de l’Olympique Béja (OB), qui a souvent exprimé le désir de rester au CA, hésite encore à renouveler son contrat.
«L’affaire» devait se conclure la semaine dernière avec un coup de pouce de l’homme d’affaires et mécène du club, Hamadi Bousbia. Il n’en est rien, le joueur a reporté la décision de signer un nouveau contrat en raison d’un désaccord avec ses dirigeants sur le montant de la clause libératoire. Chamakhi proposerait 700.000 dinars tunisiens (DT) contre un million avancé par le CA.
Et pas seulement puisque l’attaquant international de 25 ans souhaite toucher au préalable tous ses impayés et un salaire annuel de l’ordre de 1 million DT pour un nouveau bail de 3 ans !
Pour rappel, une clause libératoire désigne, au sein d’un contrat, l’article permettant de rompre le contrat liant un club et un joueur. Elle impose à un club souhaitant acquérir un joueur encore sous contrat de payer une somme, souvent conséquente, au club d’origine pour s’offrir les services du joueur avant terme.
À l’évidence, Chamakhi (5 buts en 8 matches cette saison) tient à se procurer un matelas financier confortable, mais le CA sera-t-il en mesure d’honorer ses engagements sur la base de ces «tarifs»?
D’un autre côté, Lassaad Dridi insiste pour faire venir le milieu offensif de l’Union sportive monastirienne (USMo), Elyès Jelassi, l’un des piliers de l’équipe leader du championnat, sachant que le club de Bab Jedid a déjà noué les contacts avec l’USMo, depuis un certain temps.
H. M.
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