C’est sous ce titre que le journal Le Monde Afrique décrit la situation en Tunisie, ce 11 janvier 2020, au lendemain du rejet de la confiance au gouvernement de Habib Jemli, dans la nuit du vendredi 10 janvier, par les députés de l’Assemblée des représentants du peuple (ARP).
Les 134 députés ayant voté « contre » trouvent que le gouvernement de Jemli est faible, qu’il a beaucoup tardé, et que nombre des ministres et secrétaires d’Etat proposés sont soupçonnés de corruption. Beaucoup lui reprochent aussi son manque d’indépendance, bien que Jemli ait insisté sur l’intégrité des membres de son gouvernement qu’il a choisis, et sur leur compétence, rapporte le journal.
Le journal qualifie le rejet de confiance au gouvernement de Jemli d’échec politique du mouvement Ennahdha, qui l’avait proposé le 15 novembre dernier, et attribue cette situation au manque d’alliés de ce parti, contrairement à toutes les périodes qui ont précédé où il avait toujours pu peser largement sur les votes à l’ARP.
Le journal laisse supposer une éventuelle reconfiguration politique à l’assemblée où un front d’opposition semble émerger.
A. M.
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