L’Instance nationale de lutte contre la traite a annoncé hier, vendredi 10 janvier 2020, l’ouverture d’une enquête sur les vidéos diffusées sur les réseaux sociaux, montrant une femme frapper avec un bâton d’autres femmes.
Dans un communiqué, l’Instance précise que le ministère public s’est saisi de l’affaire pour identifier la femme, en précisant que c’est la police de Sfax qui a été chargée d’enquêter sur cette affaire.
«Nous suivrons cette affaire de près, en collaboration avec la justice et la police», ajoute l’Instance.
Rappelons que 3 vidéos ont été diffusées depuis le 25 décembre 2019, montrant cette même femme qui en frappe d’autres avec un bâton. Les victimes exécutent les ordres de leur bourreau sans broncher.
Certaines sources disent que les victimes sont consentantes et qu’il s’agit de pratiques sexuelles sado-masochistes, cherchant elles mêmes la souffrance et l’humiliation pour trouver le plaisir dans la douleur.
Cependant, même si ces femmes battues se disent consentantes et décident de ne pas porter plainte, le sadomasochisme peut être considéré comme un délit : «La loi pose l’interdit de l’atteinte au corps, même consenti et l’auteur de telles pratiques peut être poursuivi pour violences», précise un avocat dans une déclaration à Kapitalis.
Y. N.
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