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Ligue des champions : l’Espérance à un point des quarts de finale

L’Espérance sportive de Tunis (EST) pourra composter son billet pour les quarts de finale de la Ligue des champions africaine dès la prochaine journée quand elle accueillera le Raja de Casablanca, le 24 janvier 2020 à Radès.

Par Hassen Mzoughi

Après leur décevant match nul, il y a deux semaines, à Radès, face à l’AS Vita, les «Sang et or» sont allés chercher la victoire (2-0) en match retour hier, samedi 11 janvier, à Kinshasa.

Dans l’autre match du groupe D, disputé, vendredi 10 janvier, la JS Kabylie (Algérie) a été tenue en échec par les Marocains du Raja Casablanca (0-0), en match disputé au stade du 1er-Novembre de Tizi-Ouzou.

Suite à ces deux résultats, l’EST et le Raja ont les faveurs des pronostics pour se qualifier aux quarts de finale. Avec 10 points au compteur, le double tenant du titre conforte sa place de leader du groupe D, devant le Raja (7 points) et la JS Kabylie (4 points). Les «Sang et or» se contenteront d’un point lors de leur prochaine confrontation avec les Marocains, le 24 janvier à Radès, pour accéder aux quarts de finale.

Ils manquaient la précision

Dominateurs sur l’ensemble du match, l’EST a pu compter sur ses hommes forts, l’Ivoirien Fousseny Coulibaly (20e) et l’homme le plus en vue en Ligue des champions, le Libyen Hamdou Elhouni (90e+10), pour remporter un match interrompu pendant 12 minutes en raison de jets d’objets et égaler le record d’invincibilité d’Al-Ahly avec 19 matchs consécutifs sans défaite en Ligue des champions.

Les Tunisiens pouvaient gagner avec un large score sans leurs gros ratages, notamment en première période (3 occasions nettes). Leurs adversaires leur offraient les espaces et se montraient distraits en défense. Mais les équipiers du gardien Moez Ben Cherifia manquaient la précision à la finition. Le match aller contre le Raja à Casablanca restera-t-il une exception en termes de réalisme ?

En tous les cas, les «Sang et or» devaient lutter en seconde période pour dompter les quelques velléités congolaises, à l’image de Ben Cherifia (sauveur en début et en fin de match), Mohamed Ali Yaacoubi, Iheb Mbarki imposants en défense, Mohamed Ali Ben Romdhane et Fousseny Coulibaly, omniprésents à l’entre-jeu.

Hamdi Elhouni s’est montré, lui aussi, déterminant sur le plan offensif par ses débordements, ses passes précises ainsi que son joli but dans la lucarne en toute fin de match. Alors qu’Ibrahim Ouattara a joué un cran au-dessous. Il a d’ailleurs été remplacé en seconde mi-temps par le remuant Taha Yassine Khenissi.

Hamdou Elhouni et Bilel Bensaha.

Le cas Anice Badri…

Annoncé dans le onze rentrant, Anice Badri n’a même pas figuré sur la feuille de match. Le club n’a pas communiqué le motif de cette «absence» de son joueur international, souvent décisif dans ce genre de match.

N’étant pas blessé, Badri a été «tenu à l’écart» parce qu’il est mécontent de l’attitude de son club à propos d’une offre de transfert qui lui est parvenu d’un club saoudien, qui serait Al-Ittihad Djeddah, 13e du championnat avec 14 points en 14 matches.

L’EST souhaite retenir son ailier international, dont le contrat s’achèvera en juin prochain, alors que ce dernier veut partir jouer en Arabie Saoudite. Difficile d’obliger un joueur à rester à moins de faire une offre conséquente. Difficile aussi de laisser traîner le dossier car Badri pourrait quitter en joueur libre, sans aucune contrepartie à son club. Le président de l’EST, Hamdi Meddeb, qui tient beaucoup à son joueur, décidera dans les prochaines 48 heures, indique-t-on dans l’entourage du club. Une solution acceptable par les deux parties est souhaitable alors que le club entame un marathon de matches intenses sur les plans national et international.

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